Disciplines

 

Sauts – Discipline olympique

Les sauts sont pour les plus téméraires! Au niveau de l’équipe nationale, les compétiteurs s’élancent sur un des tremplins à des vitesses excédant parfois les 60 Km/h, sont projetés à 50 pieds dans les airs et exécutent des triples sauts périlleux avec parfois jusqu’à cinq vrilles, avant d’atterrir sur une piste abrupte que la plupart des gens auraient peur de simplement dévaler en ski…

 

Évaluation

Les compétiteurs doivent exécuter deux sauts différents, soit des sauts périlleux simples ou multiples, avec ou sans vrille. Chaque saut doit varier d’une vrille ou d’un périlleux. Les points sont attribués pour l’envol (20 % de la note), la position dans les airs (50 % de la note) et l’atterrissage (30 % de la note). Les scores des deux sauts sont additionnés pour constituer le pointage total.

Format de la compétition

Soit :
a) Ronde de qualification et finale de douze skieurs, ou;
b) (Aux niveaux inférieurs) chaque compétiteur exécute deux sauts. Chaque compétiteur a droit à deux sauts. Le résultat est le total des points des deux sauts.

 

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Bosses en simple – Discipline olympique

Vitesse, virages, sauts… Le ski de bosses est probablement la plus accessible des disciplines de ski acrobatique, et aussi l’une des disciplines les plus excitantes et spectaculaires de tous les sports d’hiver. Tous les skieurs qui ont un jour eu à négocier des bosses sur une piste savent à quel point ça peut être difficile. Grâce à leur talent et à leur forme physique, les meilleurs skieurs de bosses au monde nous donnent l’impression qu’il est facile de dévaler ces parcours à pic jalonnés de bosses, à la vitesse de l’éclair.

 

Évaluation

Les compétiteurs dévalent un parcours incliné à 29 degrés et exécutent deux sauts en cours de descente en se projetant dans les airs à partir de tremplins, le tout sous l’œil critique d’un panel de sept juges. Les points sont attribués pour la qualité technique des virages (60 %), les deux manœuvres aériennes (20 %) et la vitesse (20 %). Même si la vitesse est un facteur, le skieur le plus rapide ne remporte pas nécessairement la victoire.

Format de la compétition

Soit :
a) Ronde de qualification constituée d’une seule descente, suivie d’une finale à laquelle accèdent les 12 meilleurs à l’issue de la première ronde, parfois suivie d’une dernière ronde appelée Super Finale rassemblant les 6 meilleurs skieurs;
b) Meilleure de deux descentes.

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Bosses en parallèle – Discipline de Championnats du monde

Aux bosses en parallèle, les skieurs coursent deux par deux dans des rondes éliminatoires. Le fait de skier côte à côte pousse souvent les compétiteurs à se dépasser, se traduisant parfois par des chutes spectaculaires ou par du ski de bosses exceptionnel.

Les bosses en parallèle sont devenues une discipline distincte de la FIS en 1996 et les officiels souhaitent qu’elle devienne discipline olympique, au même titre que les bosses en simple et les sauts.

 

Évaluation

Comme pour les bosses en simple, un panel de sept juges attribue des notes pour les virages, la vitesse et les sauts, et décident par vote de couleur (rouge ou bleu, selon le parcours) qui passera à la ronde suivante. Le skieur le plus rapide ne remporte pas nécessairement la course.

Format de la compétition

Soit :
a) Ronde de qualification constituée d’une seule descente, pour établir les duels, qui comptent habituellement 16 paires, ou;
b) Rondes éliminatoires pour tous les compétiteurs basées sur les résultats d’une compétition antérieure de bosses en parallèle ou de bosses en simple.

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Demi-Lune – Discipline Olympique

La plus récente des disciplines de la Coupe du monde
En demi-lune, les skieurs s’élancent dans les airs à partir des parois d’une demi-lune géante dont les murs atteignent 6 mètres de hauteur. Les skieurs exécutent une multitude de vrilles, de rotations et de prises. Un compétiteur peut habituellement exécuter 5 ou 6 sauts en cours de descente. En demi-lune, toutefois, l’envol et l’atterrissage se font au même point ; la trajectoire de l’athlète est donc à la verticale ! Les athlètes les plus avancés arrivent à atterrir, et à se diriger vers leur prochain saut, à reculons, ce qui est tout simplement époustouflant à regarder !

 

Évaluation

Un panel de cinq ou sept juges attribue des points pour le saut, le style* et l’atterrissage, qu’ils multiplient par un degré de difficulté.
* Le style est en fait le sens de la mise en scène – la « personnalité » ou le caractère dont les athlètes font preuve dans l’exécution de leurs sauts.

Format de la compétition

Soit :
a) Ronde de qualification constituée d’une seule descente, suivie d’une finale à laquelle accèdent les 12 meilleurs, ou;
b) Meilleure de deux descentes.

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Slopestyle – Discipline Olympique

Discipline qui a fait son entrée aux Championnats du Monde en 2011 à Deer Valley, ÉU.
Le Slopestyle est une discipline où les athlètes sont comparables à des artistes acrobatiques !  Les athlètes skient dans un parc à neige en utilisant divers modules (sauts et rampes) sur lesquels ils exécutent des vrilles, inversés, prises de ski et autres mouvements créatifs de leur cru.  Véritable parcours à obstacles, le slopestyle exigent aux athlètes de choisir les modules qu’ils souhaitent utiliser dans le parc à neige.  Le parcours de chaque athlète diffère donc selon l’inspiration de chaque athlète, faisant des compétitions de slopestyle un spectacle enivrant pour les supporteurs.

Évaluation

Un panel de 5 juges jugent l’impression générale de la descente en fonction de l’amplitude, l’exécution, la difficulté de la ligne, l’atterrissage et l’utilisation du parc à neige. Chaque juge attribue une note sur 10 et les cinq notes des juges sont additionnées.

Format de la compétition

Soit :
a) Ronde de qualification constituée d’une seule descente, suivie d’une finale à laquelle accèdent les 12 meilleurs, ou;
b) Meilleure de deux descentes.

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 Big Air

Ne constitue pas une discipline de la Coupe du monde
En Big Air, les skieurs s’élancent dans les airs à partir d’un tremplin plutôt arrondi et exécutent des vrilles, rotations ou prises. Le skieur peut choisir de s’élancer, ou d’atterrir, de l’avant ou à reculons. Cette discipline combine les aptitudes et l’exécution des sauts à la liberté d’expression de la tendance « Free Ride ». Cette discipline procure aussi la base de l’apprentissage de plusieurs nouveaux sauts que l’on exécute maintenant dans les bosses. Dans plusieurs cas, les épreuves de sauts classiques et celles de Table Top sont combinées dans une seule épreuve.

 

Évaluation

Un panel de cinq ou sept juges attribue des points pour le saut, le style* et l’atterrissage, qu’ils multiplient par un degré de difficulté.
* Le style est en fait le sens de la mise en scène – la « personnalité » ou le caractère dont les athlètes font preuve dans l’exécution de leurs sauts.

Format de la compétition

Soit :
a) Ronde de qualification constituée d’un seul saut, suivie d’une finale à laquelle accèdent les 12 meilleurs, ou;
b) Meilleur de deux sauts, ou;
c) Deux meilleurs sauts de trois.

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Liens utiles :

Fédération Internationale de Ski
FIS Freestyle Wikipedia
Freestyle Canada