Montréal (QC), le 13 juillet 2016- Voici les dernières nouvelles envoyées par l’entraîneur-chef Antoine Pouliot-Hamel de l’Équipe du Québec de bosses à Tignes:
Nous avons terminé la première moitié du camp d’entraînement. Tout se déroule bien. Ces derniers jours, les athlètes ont peaufiné leur technique dans le site d’absorption, sur notre site de saut et, bien évidemment, dans les bosses. Les installations sont idéales pour un camp d’été. Les recrues se sont surtout concentrées sur leurs virages alors que les vétérans y sont allés de mouvement plus compliqués. Certains athlètes ont même exécuté des back double full (salto arrière avec double vrille) et des cork 1080 (1080 désaxé). Autant les recrues que les vétérans ont du procéder à quelques ajustements. Les premiers se faisant proposer une technique de ski avec laquelle ils n’étaient pas familiers pendant que les seconds devaient faire face à un environnement de haute altitude presque vertigineux, présentant des repères visuels très différents pour les sauts.
Pour ce qui est de la partie physique, elle se déroule de la façon suivante. Le premier jour de chaque bloc d’entraînement est consacré à l’entraînement cardio-vasculaire. À cet effet, le village de Tignes est idéal. Situé à 2100 mètres au-dessus du niveau de la mer, plusieurs équipes de sport de haut niveau viennent y séjourner afin de bénéficier des gains que procure un stage en haute altitude. La deuxième journée est quant à elle consacrée à la musculation de la ceinture abdominale. Cette semaine, nous avons jumelé cet entraînement à une initiation à la boxe thaïlandaise, activité qui fut appréciée de tous. Finalement, la veille de la journée de congé, nous allons toujours à la salle de musculation pour permettre aux athlètes d’entraîner leur bas de corps selon leur programme d’entraînement personnalisé.
Plusieurs athlètes iront faire de la descente en vélo de montagne aujourd’hui. L’entraînement sur neige reprendra jeudi. L’équipe d’entraîneurs prévoit que le prochain bloc d’entraînement sera le théâtre des premières descentes complètes avec deux sauts sur l’exigeant parcours de 220 mètres du glacier de la Grande Motte.